Une petite atuce pour la photographie de paysage :

Optimisez la profondeur (PdF) utile lorsque vous êtes en mouvement

Je ne vais pas m'étaler sur la réciprocité aujourd'hui mais juste vous parler d'une astuce de reportage qui peut se réveler bien utile : optimiser l'ouverture minimum afin de ne pas perdre de lumière inutilement.

Problématiques liées à la fermeture du diaphragme :

Souvent on nous apprend que les photographies de paysages se font à F/8 voir F/11 afin d'être sur d'avoir la netteté sur tout le champs et sur tous les plans. Oui en effet c'est génial comme technique... quand on n'a que ça à faire. Mais quand on marche avec la famille ou les amis ou encore qu'on regarde par la fenêtre du train ou de la voiture, il faut aller très vite et sans "trop" compromettre la qualité de l'image produite. N'oubliez pas que le reportage photographique c'est la grande histoire des compromis.

Vous vous rappelez que lorsqu'on veut plus de profondeur de champ on ferme le diaphragme. Lorsqu'on ferme le diaphragme on a moins de lumière qui arrive sur le capteur, donc, il faut augmenter son temps d'exposition. Cela revient alors à diminuer la vitesse d'opturation et de ce fait, risquer d'avoir des images floues (flou de mouvement).

Il y a aussi les poussières sur le catpeur. Il ne faut pas oublier que si on ferme beaucoup le diaphragme on permet au capteur de "voir" les tâches qui le collent ou encore celles qui collent l'objectif. Cela se passe souvent à partir de F6.3 ou F7.1.

LA solution :

(non une, parmis des centaines d'autres)

Je vais vous décrire la démarche que je vous propose au travers de l'histoire de l'image que vous avez en haut de la page...

"Nous somme en Afrique, je pars dans la région de Tenkodogo à dos de PickUp après quelques jours passés dans le Nord Ouest du pays (communes de Tougan) et 1 journée au camp de réfugiers de Sag-Nionogo. Le matériel n'a pas été rechargé ni nettoyé depuis. Il a essuyé des jours et des kilomètres de routes, de poussière, de sable et d'orages. Je ne suis donc plus du tout sur que le capteur est impeccablement propre.

De plus, on était à l'arrière d'une voiture qui devait rouler à 80km/h sur une piste de terre. On bougeait donc beaucoup. J'aime bien être debout pour regarder par dessus la cabine du conducteur la route qui arrive et donc anticiper pour ensuite me laisser tomber dans la benne et viser vers l'arrière pour prendre la photo. Au moment ou on arrive sur le pont de la photo, le conducteur me fait signe que ce pont est dangereux, qu'il y a très souvent des véhicules qui passent le garde corps (qui n'existe presque plus). J'ai donc eu quelques 5 secondes pour réaliser ce qu'il me disait, régler l'appareil, cadrer et déclencher.

La priorité était de ne pas avoir de flou de bouger et de faire la mise au point au bon endroit. J'ai donc fermé à F/4 ce qui me permettant de travailler au 1/800s et donc figer les mouvements et mis au point sur les barrières situées en premier plan. Ainsi on obtient un "simulacre" de mise au point à l'infinit : graphiquement on bluff le cerveau."